Ensemble sur la ligne R

Je suis d'accord avec Olivier : des années et des années de travaux ; des coupures, des suppressions à gogo, des ralentissements toujours au même endroits depuis toujours... Oui je pense aussi que ce sont des prétextes !

Et pour information, depuis le 28 août 2023, reprise à mon boulot près de Paris, j'ai compté minimum 4 minutes de retard SYSTÉMATIQUE à l'arrivée en gare de Paris Gare de Lyon, si ce n'est pas 5 ou 10, trop souvent sans aucune excuse ni explication. Et parfois c'est "régulation du trafic" (explication à Paris), "problème matériel" (explication à Montereau) et "personnel en retard" (explication du conducteur). Alors bon, je veux bien certaines choses mais sur une semaine de travail, arriver au total (chaque semaine) presque 30 minutes de retard au boulot le matin et je ne parle même pas du retard chez moi... parfois au total (sur une semaine) 2h de retard...

D'autre part, il y a des gens qui réfléchissent chez vous ? Vous mettez (au départ de Montereau à 6h55) un train avec 6 voitures le lundi, mardi et jeudi, alors que ce sont les plus gros jours en terme de passagers. Lorsque les passagers montent à Champagne, ils s'assoient même sur les marches. Mais le mercredi et vendredi (il y a moins de monde) : 12 voitures. Pendant les vacances, vous avez mis jusqu'à 20 voitures...
Il y a vraiment des gens qui évaluent l'affluence ou c'est juste pour tous nous stresser et nous mettre de mauvais poil le matin ??? Aucune considération pour des passagers qui paient. Aucune réflexion.

Pour finir : d'avoir inventer des trains où les sièges sont faits pour des personnes mesurant 1m50 pour 45 kg, parfois unijambistes (car il faut s'asseoir à la place où la moitié est surélevée... sans clim (pour les Z 2N)... sans toilettes (pour les nouveaux REGIO 2N)... etc., c'est indigne d'une nation soit disant avancée et bienveillante comme la notre.
Vous ne feriez pas supporter ce genre de choses aux dirigeants de la SNCF, ni - surtout pas !! - à des personnes haut placées. Et je reprends la phrase d'Olivier qui dépeint parfaitement les choses que nous ressentons tous, nous passagers de ces - parfois - wagons à bestiaux et qui est un fait :
"c’est en fait un mépris de classe terrible et une discrimination scandaleuse pour les personnes de classes populaire qui habitent la banlieue."