Que veut-on dire lorsqu'on évoque ce type d'incident sur nos canaux d'informations ? Je vous explique !
Vous entendez, ou lisez, parfois, qu’un incident affectant la voie s’est produit. Avant de revenir en détail sur ce que cela signifie, balayons les basiques. Un train circule sur des voies de « chemin de fer ». Cette infrastructure est à la fois très solide et maintenue avec attention, mais aussi fortement sollicitée et donc sujette à l’usure. Si un dysfonctionnement apparait sur la voie, il peut entraîner des risques élevés, des mesures doivent donc être prises immédiatement. En effet, nous devons garantir la sécurité de vos déplacements. Tour d’horizon des différents types d’incidents regroupés sous l’item « affectant la voie » mais avant cela… Regardons comment est constituée la voie.
QUELLES SONT LES COMPOSANTES D’UNE VOIE ?
Pour les plus puristes, la voie c’est ce qu’il y a en l’air et au sol. Cela regroupe donc à la fois les caténaires, fils permettant d’alimenter le train en électricité par frottement, et les éléments au sol, notamment les rails. C’est pour cela que, lorsque des personnes inconscientes des risques qu’elles encourent divaguent dans les emprises, certains parlent de « personnes DANS les voies » et non « SUR les voies ».
Dans ce billet, nous nous concentrons sur les éléments de au sol puisqu’on a déjà vu dans un autre billet ce qu’il se passait lors d’un incident caténaire. Nous parlons donc des rails et des traverses mais aussi d’autres éléments, tels que le ballast qui est une couche de roches permettant d’amortir les chocs provoqués par le passage d’un train. Le ballast est situé entre le sol dur & les rails, eux-mêmes posés sur des traverses.
LE SAVIEZ-VOUS ? Les rails, ou plus précisément les fils de rails, doivent respecter un écartement réglementaire. Le plus fréquent est de 1,435 m (60% des équipements) ; c’est le cas sur le réseau Transilien. Pour le ballast, il faut une épaisseur minimale de 30 cm, soit environ 2 tonnes de ballast pour 5 mètres de voie.
D’autres éléments composent la voie telles que les attaches, permettant de maintenir les rails aux traverses, ou les éclisses, joignant deux sections de rails et donc allant par paire.
Enfin, n’oubliez pas que les rails ne sont pas toujours d’un seul tenant et qu’il y plusieurs voies, et, plusieurs destinations… Il existe donc des aiguillages, qui permettent d’aller d’une voie à une autre. Il arrive qu’il y ait des défauts sur ces derniers comme détaillé sur la page SNCF consacrée à l’aiguillage sous toutes ses coutures.
C’EST QUOI UN INCIDENT AFFECTANT LA VOIE ?
Ce motif, qu’on utilise de temps à autre dans nos messages d’informations lors d’un incident, pose question. Certains d’entre vous le trouve très vague et pour cause, il englobe plusieurs types d’incident puisque la voie est composée de nombreux éléments. On peut avoir par exemple :
- un rail endommagé présentant une fissure,
- un défaut sur un aiguillage qui nécessite une intervention,
- un défaut de géométrie de la voie notamment sur l’espacement entre les rails…
Lorsqu’on parle d’un incident affectant la voie c’est généralement suite à un rail endommagé ou à un problème sur un aiguillage. Dans ce cas, deux solutions existent :
- la première consiste à maintenir les circulations : les trains roulent alors généralement à vitesse très réduite sur la section concernée. C’est ce qu’on préconise lorsque les réparations peuvent attendre une plage horaire moins fréquentée, voire la nuit suivante.
- l’autre solution est plus contraignante, c’est celle qui impose un arrêt des circulations sur la zone pour procéder à des réparations immédiates. C’est notamment le scénario choisi lors de défauts plus importants qui génèrent un risque sécurité. Nous préférons bien sûr éviter d’interrompre totalement les circulations, cependant nous priorisons la sécurité avant tout.
DÉROULÉ D’UN INCIDENT AFFECTANT LA VOIE
Il est difficile de connaître la durée de résolution d’un incident de cet ordre tant les raisons de raisons de l’incident peuvent être différentes. Quoi qu’il en soit, lorsqu’un incident survient, des agents de SNCF Réseau, en charge de la maintenance des infrastructures, posent un diagnostic duquel découle les décisions d’adaptations.
Parfois, une intervention rapide peut être réalisée, elle intervient alors généralement entre la pointe du matin et celle du soir. D’autres fois, les réparations peuvent s’avérer plus longues, si on doit changer un aiguillage par exemple, et donc se feront généralement la nuit.
Si on résume :
PETIT RAPPEL POUR VOUS INFORMER LORS D’UN INCIDENT
Je vous rappelle qu’il existe différents moyens de vous informer lors d’un incident qui perturbe le trafic de notre ligne :
- S’INFORMER EN LIGNE : appli Île-de-France Mobilités, site Transilien.com ou appli Appli SNCF.
- S’INFORMER EN GARE : écrans d’information & annonces sonores.
- S’INFORMER & POSER DES QUESTIONS : auprès des agents dans les gares ou sur Twitter via le fil @LIGNER_SNCF où nous sommes à votre disposition entre 6h & 22h du lundi au vendredi et 10h & 22h les samedis, dimanches et jours fériés.
J’espère que ce billet focus vous permet d’en savoir un peu plus sur la gestion d’un incident affectant la voie. Comme pour chaque éclairage de cet ordre je reste disponible pour vos éventuelles questions.
[BILLET RÉDIGÉ PAR LUCIE]
Bonjour le ter au départ de Paris gare de Lyon a 18h21 et 17h21 c’est des anciennes ramme qui allé à Montargis
Les ter qui vont a Laroche Migennes les anciennes ramme qui allé à Montargis
Bonjour Martello, il me semble que Lucie vous avait déjà expliqué. Les trains TER sont parfois composés de matériels prêtés par la Region IDF pour la région Bourgogne. C’est donc des rames qui étaient sur la D& la R. D’ailleurs c’était déjà le cas (TER avec les rames IDF) avant même que les Régio 2N arrivent.
Ah ok
Même le matin au départ de Laroche Migennes les anciennes ramme le 5h39 arrivé à Paris gare de Lyon a 7h45 et 6h39 Arrivé a Paris gare de Lyon a 8h45 c’est les anciennes ramme